Conseils, Isolation

Quelle résistance thermique pour une isolation performante ?

Une isolation performante passe par le choix de bons isolants et du respect des règles de pose afin d’assurer une continuité thermique de la maison. Mais alors, pour quelle résistance thermique opter ?

L’importance de la résistance thermique de l’isolant

Plus la résistance thermique de l’isolant sera forte plus l’isolation sera performante.
Et plus la résistance thermique du système d’isolation est élevée, moins vous aurez besoin de consommer de l’énergie.

Le neuf

Concernant le neuf, il vous faut respecter les exigences de la RT 2012 Bâtiment Basse Consommation (BBC) en optant pour une bonne performance thermique en choisissant ces valeurs minimales de performance :

  • R = 8m2.K/W pour la toiture (rampants et plafond de combles)
  • R = 4m2.K/W pour les murs en façade et planchers bas

La rénovation

En rénovation, la réglementation thermique pour les bâtiments existants impose que les matériaux isolants mis en œuvre atteignent des performances thermiques minimales, exprimées par la résistance thermique R par type de paroi à isoler.
Calculée à partir de la conductivité thermique (lambda λ) et de l’épaisseur de l’isolant (e), la résistance thermique R exprimée en m².K/W(Kelvin par Watt) caractérise la capacité de l’isolant à résister aux flux de chaleur : chaleur entrante en été, chaleur sortante en hiver.

Ainsi, pour les murs, l’isolation minimale requise doit avoir une résistance thermique R= 3.7 m2 K/W.
En ce qui concerne les combles aménagés, la résistante thermique R minimale attendue est de 6 m2 K/W.
Les combles perdus, quant à eux, exigent une résistance thermique minimale R=7 m2 K/W.

Les produits d’isolation pour lesquels vous optez doivent porter le marquage CE sur l’emballage. C’est encore mieux s’ils sont certifiés ACERMI :  cela signifie que la résistance thermique ainsi que toutes les caractéristiques techniques annoncées sont certifiées !

L’importance de l’épaisseur et du lambda

La résistance thermique R (en m2.K/W) dépend de l’épaisseur (e) et de la conductivité thermique (λ ) du matériau : R = e (en mètre) / λ .

L’épaisseur (e)

C’est l’épaisseur en mètre de l’isolant posé. A λ égal, plus l’isolant est épais, plus la résistance thermique est forte. Il est donc faux de dire que seuls les premiers centimètres isolent.

La conductivité thermique ou lambda (λ )

C’est la quantité de chaleur par conduction W/(m.K) traversant 1m2 de paroi pour 1 mètre d’épaisseur de matériau, avec une différence de température de 1 degré entre les 2 faces de ce matériau et pendant une unité de temps donnée.
Plus la valeur λ est petite, plus le matériau est isolant. Les isolants thermiques ont des λ inférieurs à 0,060 W/(m.K).

La résistance thermique par type d’isolation

L’isolation des murs extérieurs

Pour une isolation efficace des murs extérieurs, la résistance thermique (R) minimum doit être supérieure ou égale à 3.7 m2.K/W.
Néanmoins, appliquer cette résistance à l’isolation des murs extérieurs entraîne l’installation d’isolant épais (jusqu’à 160 mm) mais vous pouvez envisager d’utiliser un matériau plus performant afin d’en limiter son épaisseur.

L’isolation des toitures

Tout comme pour l’isolation des murs, il existe une résistance thermique minimum pour l’isolation de la toiture.
La RT 2012 Bâtiment Basse consommation conseille une résistance R=8 m2.K/W pour les bâtiments neufs et pouvant aller jusqu’à R=10.
Ce coefficient assure un confort thermique aussi bien en hiver qu’en été dans les combles, si un aménagement est prévu.

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